– Mum in the Pocket –
Le métier de doula
Un soutien non médical à la maternité
Elle n’a pas de rôle médical ni thérapeutique, mais collabore avec les soignants et sages-femmes. Son cœur de métier : écouter, informer, rassurer et entourer la famille dans les moments intenses et délicats.
Un métier ancestral revalorisé
Origine du mot « doula » : du grec ancien δούλη (doúlê) signifiant « servante ». À l’époque classique, la doula était la domestique attentive à la santé, à la beauté et à la grossesse de sa maîtresse.
Au Moyen Âge, en Angleterre, des femmes appelées Godsibs (sœurs spirituelles) entouraient la future mère, l’aidaient pendant l’accouchement et restaient jusqu’à 40 jours après.
En France rurale, jusqu’aux années 1950, « la femme-qui-aide » venait assister la sage-femme, maintenir la chambre propre, réconforter, aider à l’allaitement, et donner le premier bain au bébé.
Aujourd’hui, le terme « doula » est réintroduit grâce à Dana Raphaël et des chercheurs comme Klaus & Kennell. Des associations comme Doulas de France encadrent cette pratique pour garantir un accompagnement éthique et respectueux.
Que fait concrètement une doula ?
Pendant la grossesse, une doula écoute activement, répond aux questions, prépare émotionnellement à la naissance et soutien le co-parent, aide à préparer un projet de naissance.
Pendant l’accouchement elle offre une présence continue (à domicile ou à la maternité), un soutien moral et affectif et apporte un soulagement physique (massage, aide à respirer, à trouver des positions.)
Après la naissance, elle offre ses conseils à l’allaitement, écoute le récit de la naissance, fournit une aide pratique (repas, ménage léger) et maintient une présence rassurante pour les premiers jours avec bébé.
En savoir Plus
"Doula une alliée pour la naissance" un documentaire complet sur la Doulas

Des études montrent que l’accompagnement par une doula peut :
- Réduire les césariennes (15 % contre 24 % au niveau national).
- Réduire les péridurales (20 % contre 30 %).
- Favoriser l’accouchement par voie basse après césarienne (70 % de réussite).
- Augmenter la durée de l’allaitement (88 % des femmes allaitaient encore à 6 semaines contre 21 % en moyenne nationale).
Enquêtes scientifiques sur les bienfaits de l’accompagnement par une doula :